Réflexions
J'ai fait mon petit tour de lecture et au détour de commentaires sur un blog que je lis régulièrment je m'aperçois que les travers de notre société transparaissent malgré tout. En l'occurence une certaine forme d'intolérance face aux commentaires apportés à un article. Le blog n'est il pas une forme d'expression qui avouons-le ne vit que pour une certaine reconnaissance? Celle ci se trouvant dans les commentaires. Alors je m'interroge quand les points de vue divergent du ton péremptoire que certaines emploient. Ca me dépasse qu'on puisse être si désagréable au point de déverser sa bile sur des inconnues. Le principe du commentaire n'est-il pas de commenter, d'apporter une vision différente ou identique de ce qu'on vient de lire? Et la hargne appelle une réponse aussi acerbe, bref c'est un cercle vicieux. Les écrits atteignent d'autant plus leur cible qu'on peut les relire et ressentir à loisir l'agressivité sous entendue. Ne serions-nous qu'une pléïade de mal-embouchés? Regardons nous en voiture!! Il y a de l'entraide sur le net c'est certain mais il y a aussi des "castes". Au lieu de pourvoir à une forme d'ouverture, elles ne font que me conforter dans l'idée qu'il est très diffiicile de se rejoindre si vous estimez ou donnez l'impression de véhiculer une forme d'élitisme dans votre manière de vivre ou de penser. Bref, même si j'aime toujours lire voire un peu écrire sur ce blog - je m'étonne moi-même de ma persévérance - aujourd'hui ma naïveté en a pris un coup!!
Sinon ça roule en jonglant entre les rendez-vous, le boulot, les lessives et le reste : quasiment à jour dans tout!! Planning prêt pour les semaines à venir. Maintenant il faut caser les activités pour les vacances. J'aimerais prévoir celles d'été seulement celles de mon brave mari seront tirées au sort - oui vous lisez bien- demain. Encore une fois, la mésentente, le fait que certains ne respectent pas les règles font qu'on en arrive à cette extrémité pour un service entier.
Je suis et serais une éternelle idiote, utopiste, naïve (rayer la mention inutile) de croire en l'Humain. La bonté je la croise mais de moins en moins. Elle laisse plus facilement place à des sentiments vils. Hier, j'écoutais les pistes pour vivre le Carême. Puiser en soi la force de pardonner, trouver l'humilité, se dégager de sentiments destructeurs. J'ai réfléchi et bien sûr comme tout le monde je suis moi-même la proie de ce type de sentiments. Dernièrement, comme je l'évoquais dans un article en décembre, je me suis éloignée d'une de mes soeurs. J'ai facilement reporté la faute sur elle bien qu'au fond les torts étaient partagés. Ses choix faisaient écho en moi et douloureusement, car ce sont des choix que je n'ai pas su faire, que je ne sais pas faire encore maintenant. Je me trouvais bien pensante avec cette propension à me sentir supérieure dans ma façon de voir la vie (un peu ce que je reproche aux autres plus haut!!). Ma vision n'est pas meilleure. Je suis simplement jalouse de la force qu'elle a déployé à changer sa vie. Moi j'ai le désir de raser mais je continue ma quête désespérée dans la construction d'une vie qui sur bien des points est loin de me satisfaire. Et pourtant, c'est un choix aussi n'est-ce pas que de ne pas vouloir baisser les bras tout de suite? Je suis parfois tentée d'être égoïste au point de ne penser qu'à mon bien-être mais le poids de l'hérédité est trop lourd. Pourtant, le chemin que je prends lorsque je vois mes erreurs m'effraie.
Pourtant ma vie n'est pas si catastrophique seulement est-elle ce que j'espèrais? Je ne sais pas! Je n'ai jamais réfléchi plus loin que le bout de mon nez et à part avoir des enfants, je n'ai jamais su ce que je voulais. J'ai oublié ou je me suis tellement fondue dans l'idée de ce qu'on voulait de moi que ma mémoire s'est auto-anesthésiée! Que ne donnerai-je pour revenir en arrière et me mettre deux plombs de cervelle!!
"On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré. "
La Rochefoucauld
Je ne suis peut être pas assez indulgente envers moi-même mais quand je le deviens je me sens d'une suprême faiblesse et d'une nullité crasse doublée d'une mocheté pitoyable. Il faut vraiment que je me mette à m'aimer non?
Allez une petite anecdote pour finir dans la légèreté...
"Vianney tu dois faire pipi?"
"Non.."
"N'oublie pas d'aller sur le pot"
"Non pas le pot"
"Tu vas faire pipi dans ton pantalon attention tu n'as pas de couche!"
" Ben oui j'ai un slip maiheunant"
Et ben on n'est pas rendu....