Gran Torino
De l'émotion, une pointe d'humour, Clint Eastwood à la formidable présence, à la recherche de la rédemption. Vous pouvez entendre sa voix légèrement enrouée au début de la chanson de James Callum ci-dessus.
Même si on se doute un peu de la fin, il n'en reste pas moins un film qui à travers le personnage de Walt Kowalski prône la tolérance, la droiture (même si ce n'est pas forcément son envie première) face aux maux de notre société : racisme, désoeuvrement, pertes de repères des règles de la vie en société.
Bien sûr on y retrouve aussi des traits bien américains : possession d'armes à feu, religion salvatrice, radicalité .
J'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme dont les certitudes sont mises à mal et qui n'attendait qu'un déclic, au fond, pour envisager la vie autrement. Il m'a laissé un goût de nostalgie désabusée.
Argh c'est difficile de parler d'un film!! Je suis loin d'avoir les compétences journalistiques pour. J'aime aller au cinéma car les émotions sont aussi grandes que la largeur de l'écran! Mais elles ne sont pas faciles à décrire! Bon les bruits de sachets de pop-corn (pas dans ma salle d'art et d'essai) ça m'agace un peu mais quelle évasion tout de même!!
Bon c'est quand que j'y retourne?