Coup de coeur

Ce film est tiré du livre Le regard de l'antilope de James Gregory. Il a entretenu pendant 24 ans une relation privilégiée avec Nelson Mandela, le seul homme à avoir réussi à lui faire changer d'avis sur l'Apartheid. James Gregory était surtout son geôlier. Ce qui au départ, n'est pas synonyme de rapprochement!!

J'ai vraiment aimé ce film (vu en VOSTF) qui parle de pardon, de réconciliation. d'écouter son coeur plus qu'une idéologie. Les paysages sont à couper le souffle, les acteurs ne sont pas manichéens. Bon bien sûr en près de 28 ans, Diane Kruger qui incarne l'épouse du geôlier ne prend quasiment aucune ride. Son mari si bizarrement! Des images d'archives sont mélangées au film et je me suis à nouveau demandée comment tout un pays avait pu croire, suivre, cautionner l'Apartheid.

Bref un très beau film, à voir aussi avec des enfants dès 10/12 ans ce qui permettra d'évoquer une page de l'Histoire mondiale. Dennis Haysbert incarne un Mandela fier, combatif et empreint de sérénité. Joseph Fiennes - outre le fait qu'il soit plutôt mignon à regarder - a un jeu tout un subtilité pour exprimer son trouble, les affres par lesquels il passe pour faire correspondre sa vie, ses pensées et ses actes.

Bref si vous n'avez pas eu l'occasion de le voir, profitez de la fête du cinéma ou louez-le quand il sortira.

Comments

[RdT]

Sourire ! serait-ce à dire que comme je n'ai pas pris le temps d'aller voir ce film, je n'ai pas raté ce que je croyais rater ?
Ah, commeje comprends l'émoi de Jean Rob... Les dessous d'aisselles, ou les parfums à outrance me donnent la même nausée, dans une salle de ciné, ou ailleurs d'ailleurs !
erk erk erk et triple erk !

[Jéolianne]

Les lassitudes du jour d'une voisine ou d'un voisin d'ailleurs, me font mettre les voiles illico presto. Je suis d'accord : on se doute bien de la fin et on pleure aussi mais moi j'ai aimé la lenteur, la lumière. Jean-Robert, puis-je avouer que je suis rassurée de vous voir écrire dans un langage qui ne pertube pas trop mes neurones??

[jean-Robert D]

Et donc voila le 8.

Moi je trouve le film consensuel et larmoyant, sans le moindre mystère et avec un sentiment global de lenteur qui m'a laissé le temps de mesurer l'impact des fauteuils sur mes fesses et l'effleurement nasal des lassitudes du jour sous les aisselles aériennes d'une voisine inconnue.